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Nos activités

Consultez ici la liste de nos conférences et du reste de nos activités.

Une promesse tenue en Nouvelle-France au XVIIe siècle

Le jésuite Pierre-Joseph-Marie Chaumonot et la construction d’une réplique de la Sainte Maison de Lorette


Une conférence de Johanne Biron à la Bibliothèque de la Compagnie de Jésus (Collège Jean-de-Brébeuf) le samedi 29 avril à 14h, présentée par la Société historique de Montréal.

Réservez votre place en ligne à cette adresse. Gratuit pour les membres de la SHM, 5$ pour les non-membres.

Places limitées pour cet événement spécial

Au mois d’octobre 1637, lors de son troisième pèlerinage au sanctuaire lorétain, dans la région des Marches en Italie, le futur missionnaire Pierre-Joseph-Marie Chaumonot (1611-1693) fait la promesse de bâtir au Canada une chapelle en tous points semblable à la Sainte Maison de Lorette. Relique exceptionnelle, la Sainte Maison vénérée à Lorette, où elle aurait été transportée depuis Nazareth à la fin du XIIIe siècle, est, selon la tradition catholique, la demeure où la Vierge Marie a reçu de l’archange Gabriel l’annonce de sa maternité divine.

La promesse faite par Chaumonot en Italie s’est concrétisée le 4 novembre 1674, avec la bénédiction et l’ouverture, près de Québec, de la chapelle de Notre-Dame de Lorette.

Suivant quel plan et quelles mesures une maison-chapelle conforme à celle d’Italie a-t-elle été construite en Nouvelle-France ? La réponse se trouve dans les livres. Plus précisément, dans deux ouvrages d’auteurs italiens consacrés à la Sainte Maison de Lorette : La Santa Casa abbellita de Silvio Serragli et les Lauretanæ Historiæ libri quinque d’Orazio Torsellino. Nous savons qu’un exemplaire du premier ouvrage se trouvait physiquement en Nouvelle-France : un ex-libris manuscrit du Collège des jésuites à Québec en fait foi. Quant au second ouvrage, dont un exemplaire a appartenu au Collège Sainte-Marie, nous savons qu’il a été une référence pour les missionnaires, puisque le père Martin Bouvart y fait allusion dans son mémoire consacré à la chapelle de Notre-Dame de Lorette en 1675.

L’exemplaire de La Santa Casa abbellita fait partie de la centaine de livres du Collège de Québec que conserve aujourd’hui la Bibliothèque de la Compagnie de Jésus. Notre passage à la bibliothèque nous permettra de revisiter l’histoire de la Lorette du Canada, mais aussi de nous intéresser à quelques exemplaires survivants de la première bibliothèque de Nouvelle-France.

Une conférence présentée par la SHM.


Titulaire d’un doctorat en études françaises de l’Université de Montréal, également diplômée en sciences de l’information, Johanne Biron est chercheuse indépendante. Elle a été chargée de cours aux départements d’études françaises de l’Université de Montréal et de l’Université Concordia, professeure de littérature au Collège Jean-de-Brébeuf (1987-2006), puis directrice de la Bibliothèque de la Compagnie de Jésus (2006-2012).

Elle est l’auteure de plusieurs articles sur les collections des jésuites du Québec. Elle a participé à la fondation et aux travaux du Groupe de recherche multidisciplinaire de Montréal sur les livres anciens (XVe-XVIIIe siècles), et a collaboré, entre 2010 et 2020, au projet d’inventaire des imprimés anciens conservés au Québec (IMAQ). Ses recherches actuelles portent sur Jeanne Mance, Marie-Claire Daveluy et l’Institut des Sœurs adoratrices du Précieux-Sang, première communauté de vie contemplative fondée au Canada.

Bibliothèque de la Compagnie de Jésus
Collège Jean-de-Brébeuf
Pavillon Gabriel-Lalemant (pavillon G)
5625, avenue Decelles (porte 1)

Les participants sont priés de se présenter vers 13h30 au 5625, avenue Decelles (porte 1) du pavillon Gabriel-Lalemant du collège Jean-de-Brébeuf. Des sièges sont disponibles près de la réception. À 13h45, le responsable de la Bibliothèque de la Compagnie de Jésus viendra chercher les personnes présentes à la réception pour les accompagner à la bibliothèque (local B4.25). Veuillez noter qu’en cas de retard il ne sera pas possible de rejoindre le groupe.

Tous les sacs et manteaux devront être laissés à l’entrée de la bibliothèque. Il est interdit d’apporter de la nourriture et des boissons dans la bibliothèque.

Réservez votre place en ligne à cette adresse. Gratuit pour les membres de la SHM, 5$ pour les non-membres.

Plan du campus : Plan du campus : https://www.brebeuf.qc.ca/plan-du-campus/

Fiche pratique

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Des garçons soumis à la tentation

une affiche de Charlotte Mayol

Des garçons soumis à la tentation :
Le problème de la jeunesse dans le Montréal de la fin du XVIIIe siècle

Attention : lieu différent. La conférence a lieu au Site historique Marguerite-Bourgeoys.

Une conférence de Shawn McCutcheon au Site historique Marguerite-Bourgeoys le samedi 25 février à 14h, présentée par la Société historique de Montréal.

À la fin du XVIIIe siècle, les rues de Montréal offraient de nombreuses tentations aux garçons et aux jeunes hommes. L’exhibitionnisme de certains choquait les âmes sensibles, alors que l’émergence de nouveaux lieux liés au commerce sexuel, la multiplication des « maisons suspectes » où les hommes pouvaient s’adonner au jeu, boire de l’alcool et solliciter des services sexuels en inquiétait plusieurs.

Que faire pour préserver la vertu de la jeunesse? Pour plusieurs notables, il fallait d’abord mieux encadrer les comportements de la population dans l’espace public. La nudité, le flânage, les tavernes et le travail du sexe firent alors l’objet d’un contrôle accru.

Puis, l’éducation des jeunes bourgeois offrait– croyait-on – un moyen de s’assurer qu’ils deviendraient des hommes respectables. Au Collège Saint-Raphaël tenu par les Sulpiciens, les jeunes n’étudiaient pas que le latin: ils apprenaient aussi à devenir des hommes. Au mieux, en leur inculquant la retenue et la continence, on espérait qu’ils deviennent prêtres. Au pire, ils se marieraient. Cependant, les Sulpiciens ne parvinrent jamais à contrôler leurs élèves, tout comme les notables qui furent incapables de nettoyer les rues de la ville.

Une conférence présentée par la SHM.


Shawn McCutcheon (Ph.D. Histoire, McGill) est membre du Groupe d’Histoire de Montréal (GHM). Au cours de ses recherches, il s’est penché sur la construction de la masculinité dans les collèges du Bas-Canada, entre 1790 et 1840. Ses intérêts comprennent l’histoire de l’éducation, du genre, de la sexualité, du contrôle social et de la marginalité.

Site historique Marguerite-Bourgeoys
Samedi 25 février à 14h

400 Rue Saint-Paul E, Montréal, QC H2Y 1H4
Accessible via le métro champs-de-mars. Les visiteurs n’auront qu’à se présenter à la boutique du musée qui se trouve en haut des escaliers au bout du couloir lorsqu’ils entrent.

– Les membres de la SHM auront accès à la conférence et au musée gratuitement.
– Les non-membres de la SHM auront accès à la conférence pour 5$ (argent comptant) et pourront s’ils le désirent accéder au musée à tarif réduit.


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Le Département des Indiens dans la région de Montréal

une affiche de Charlotte Mayol

Le Département des Indiens dans la région de Montréal, 1760-1845

Une conférence de Nathan Ince au Musée Pointe-à-Callière le samedi 4 février à 14h, présentée par la Société historique de Montréal.

Le département des Indiens est arrivé à Montréal avec les troupes britanniques en 1760. Pendant les décennies suivantes, il jouera un rôle central dans l’administration impériale de la région. Les membres du département étaient chargés de gérer les tâches logistiques et administratives, de combattre au sein des guerriers pendants les conflits, et de faciliter les relations entre le gouvernement impérial et les communautés autochtones autonomes. Ces activités étaient souvent contestées, et l’histoire du département est notamment marquée par des conflits internes et externes.

Cette conférence explorera la fondation du département des Indiens dans la région de Montréal, la composition et les intérêts de ses membres, la nature de ses devoirs, ses relations avec les communautés autochtones locales et la manière dont le département s’est transformé après la période des rébellions.

Une conférence présentée par la SHM.


Nathan Ince est chargé de cours en histoire à l’université McGill. Ses recherches portent sur les relations entre les communautés autochtones, l’empire britannique, et les colons canadiens aux 18e et 19e siècles. Il a terminé ses études doctorales à McGill en 2022.

Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
Samedi 4 février à 14h (entrée gratuite pour les membres, 5$ pour les non-membres)

Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

Fiche pratique
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Montréal autochtone

Les rapports entre les Premières Nations et les colons à Montréal aux 17e-18e siècles

une affiche de Charlotte Mayol

Une conférence de Dominique Deslandres au Musée Pointe-à-Callière le samedi 21 janvier à 14h, présentée par la Société historique de Montréal.

Cette conférence invite à considérer sous un jour inédit les rapports entre les Premières Nations et les colons à Montréal aux 17e-18e siècles. Adopter la perspective des « gens d’en bas » permet, en effet, de découvrir qu’à Montréal, la majorité des Autochtones et des Français se fréquentent sur une base quotidienne, partageant les mêmes lieux, les mêmes dures conditions de vie, les mêmes connivences cognitives.

Tous et toutes boivent, mangent et trafiquent ensemble dans une intimité qui, si elle ne fait pas l’affaire des élites religieuses et politiques (les « gens d’en haut ») va de soi parmi les « gens d’en bas » qui composent le peuple montréalais. Or, pendant tout le Régime français, ce sont les membres des différentes nations autochtones qui vivent et traversent la ville et l’île de Montréal, qui dictent les termes de cette fréquentation, en imposant leurs langues, leurs façons d’être et d’échanger; ce que, par pragmatisme et souvent de bon gré, les Français.e.s adoptent au point d’être accusé.e.s de s’ensauvager.

Une conférence présentée par la SHM.


BIOGRAPHIE DE LA CONFÉRENCIÈRE

Professeure titulaire au département de l’Université de Montréal, Dominique Deslandres s’intéresse aux dynamiques de pouvoir dans l’espace français d’ancien régime.

À côté d’une centaine d’articles et chapitres, elle a publié Croire et faire croire. Les missions françaises au XVIIe siècle (Fayard 2003, Prix Lionel Groulx, de l’Institut d’histoire de l’Amérique française et  Prix John A. MacDonald de la Société historique du Canada), et dirigé d’une part, avec J. A. Dickinson et O. Hubert, Les Sulpiciens de Montréal: une histoire de pouvoir et de discrétion 1657-2007 (2007), et d’autre part, avec R. Brodeur et T. Nadeau-Lacour, Lecture inédite de la modernité aux  origines de la Nouvelle France (2010).

Son article sur le genre, la religion et l’expansion de la souveraineté française au 17e siècle s’est mérité le prix d’excellence de l’Institut d’histoire de l’Amérique française (2013).

Élue membre de la Société des Dix en 2017, elle poursuit sa recherche sur les femmes (et leurs hommes) qui ont fait l’histoire de Montréal aux 17e et 18e siècles – une recherche qui souligne les relations de pouvoir à l’œuvre dans la colonie esclavagiste et patriarcale qu’était la Nouvelle France – tout en dirigeant les partenariats CRSH 2021-2024 Donner le goût de l’archive à l’ère numérique: Production et partage de données historiques et archéologiques sur les peuples de Montréal au 17e siècle et UdeM-partenariat 2022-2023 La fabrique de l’histoire montréalaise : de la trace historique et archéologique à la médiation culturelle.

Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
Samedi 21 janvier à 14h (entrée gratuite pour les membres, 5$ pour les non-membres)

Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

Fiche pratique
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