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Nos conférences

L’art de la peinture sur peau de caribou

une affiche de Charlotte Mayol

L’art de la peinture sur peau de caribou : une tradition ancestrale des femmes innuat par Marilou Pagé. Seconde conférence de la saison sur un sujet passionnant et original.

La création d’objets en peau de caribou peinte est une pratique ancestrale millénaire chez les Innuat. Les plus grands musées d’ethnologie occidentaux possèdent tous de ces objets précieux et anciens dans leurs collections. Vus comme des trésors par leur grande beauté, même les monarques d’Europe en désiraient pour leurs collections personnelles. Malgré leur prestige, ces œuvres demeurent peu connues du grand public.

Les femmes Innuat sont les créatrices de ces objets ; de la préparation de la peau, en passant par la couture et enfin la peinture. La fabrication de ces objets place les femmes Innuat comme pourvoyeuses et protectrices de leur communauté ; leurs créations mobilisent un savoir millénaire lié au territoire et aux personnes autres qu’humaines. Aussi indispensables que le chasseur pour la prospérité de leur communauté, ces artistes produisent aussi pour la traite et la consommation par les Allochtones. Nous explorerons donc comment la création de ces vêtements et accessoires fait partie d’un cercle vertueux entre le chasseur, le caribou, le maitre du caribou et la femme.

Une conférence présentée par la SHM.


Marilou Pagé est historienne de l’art allochtone spécialisée dans la production artistique traditionnelle autochtone de l’est de l’Amérique du Nord durant les périodes coloniales. Elle s’intéresse aussi à la représentation des stéréotypes autochtones dans l’art occidental du XVIe au XVIIIe siècle. Elle est actuellement candidate à la maitrise en histoire de l’art à l’UQAM.

Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal

Samedi 14 octobre à 14h (entrée gratuite pour les membres, 5$ pour les non-membres)

Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)

350, place Royale

Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

Fiche pratique
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Frères d’armes : la famille Le Moyne et l’Atlantique

une affiche de Charlotte Mayol

Cette conférence exceptionnelle sera la première de la saison. Ne manquez pas cet événement reporté l’année dernière en raison de l’incendie dans le quartier du musée.

Le jeune historien Michael J. Davis viendra nous raconter la vie de la première génération de la famille Le Moyne et sa participation dans la formation de l’empire au sein du monde atlantique français à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle.

Entre 1685 et 1745, la vie et la carrière des treize enfants de Charles Le Moyne de Longueuil et de Catherine Thierry Primot ont été profondément influencées par l’émergence d’un empire français. Les frères Le Moyne, prenant les armes au service de la Marine, se sont rendus aux quatre coins du monde atlantique, construisant ainsi un vaste réseau personnel qui reliait plusieurs enclaves coloniales par des liens d’affaires, de parenté, de patronage et de service.

Une conférence présentée par la SHM.


Michael J. Davis est un historien indépendant et spécialiste de l’histoire de la Nouvelle-France et de la Louisiane. Il a obtenu un baccalauréat en français à l’University of Bristol en 2014 avant de venir à Montréal pour poursuivre ses études de troisième cycle à l’Université McGill, où il a obtenu sa maîtrise en 2015 et son doctorat en 2020. Sa thèse doctorale, intitulée “Les Frères d’Armes: la famille Le Moyne et le monde atlantique, 1685-1745” à récemment gagné le prix Louise Dechêne de l’Institut de l’Histoire de l’Amérique française, donné à la meilleure thèse dont le sujet porte sur l’histoire de l’Amérique française.

Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal

Samedi 16 janvier à 14h (entrée gratuite pour les membres, 5$ pour les non-membres)

Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)

350, place Royale

Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

Fiche pratique
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Kateri Tekahkwitha, un miroir colonial au temps de la réconciliation

Dernière conférence de la saison ! Ne manquez pas l’intervention de Jean-François Roussel sur cette figure historique de Kahnawake : Kateri Tekahkwitha.

affiche de Charlotte Mayol

Qui est Kateri Tekahkwitha (1656-1680), figure historique de Kahnawake, « première sainte autochtone d’Amérique du Nord », « Lys des Mohawks » ? Comment l’Église catholique allochtone d’hier et d’aujourd’hui s’est-elle passionnée pour cette jeune femme mohawk du 17e siècle ? Si ce récit abondamment répété se rapporte au passé, ne constitue-t-il pas aussi le miroir d’un imaginaire allochtone de la réconciliation, où se projettent aspirations, répulsions et évitements ?

Tout en reconnaissant que cette histoire appartient d’abord au patrimoine culturel autochtone, nous ferons quelques ouvertures sur la manière dont le récit hagiographique véhicule des imaginaires allochtones, entre stéréotypes coloniaux, désir de réconciliation, appropriation culturelle et aspiration à une expérience décoloniale et interculturelle.



Jean-François Roussel a publié Kateri Tekahkwitha. Traverser le miroir colonial (Presses de l’Université de Montréal, 2022). Il s’intéresse à l’héritage des pensionnats pour Autochtones, aux traditions spirituelles autochtones notamment iroquoises et aux mouvements de résurgence autochtone contemporains des Amériques


Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal

Samedi 27 mai à 14h (entrée gratuite pour les membres, 5$ pour les non-membres)
Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

Fiche pratique

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Une promesse tenue en Nouvelle-France au XVIIe siècle

Le jésuite Pierre-Joseph-Marie Chaumonot et la construction d’une réplique de la Sainte Maison de Lorette


Une conférence de Johanne Biron à la Bibliothèque de la Compagnie de Jésus (Collège Jean-de-Brébeuf) le samedi 29 avril à 14h, présentée par la Société historique de Montréal.

Réservez votre place en ligne à cette adresse. Gratuit pour les membres de la SHM, 5$ pour les non-membres.

Places limitées pour cet événement spécial

Au mois d’octobre 1637, lors de son troisième pèlerinage au sanctuaire lorétain, dans la région des Marches en Italie, le futur missionnaire Pierre-Joseph-Marie Chaumonot (1611-1693) fait la promesse de bâtir au Canada une chapelle en tous points semblable à la Sainte Maison de Lorette. Relique exceptionnelle, la Sainte Maison vénérée à Lorette, où elle aurait été transportée depuis Nazareth à la fin du XIIIe siècle, est, selon la tradition catholique, la demeure où la Vierge Marie a reçu de l’archange Gabriel l’annonce de sa maternité divine.

La promesse faite par Chaumonot en Italie s’est concrétisée le 4 novembre 1674, avec la bénédiction et l’ouverture, près de Québec, de la chapelle de Notre-Dame de Lorette.

Suivant quel plan et quelles mesures une maison-chapelle conforme à celle d’Italie a-t-elle été construite en Nouvelle-France ? La réponse se trouve dans les livres. Plus précisément, dans deux ouvrages d’auteurs italiens consacrés à la Sainte Maison de Lorette : La Santa Casa abbellita de Silvio Serragli et les Lauretanæ Historiæ libri quinque d’Orazio Torsellino. Nous savons qu’un exemplaire du premier ouvrage se trouvait physiquement en Nouvelle-France : un ex-libris manuscrit du Collège des jésuites à Québec en fait foi. Quant au second ouvrage, dont un exemplaire a appartenu au Collège Sainte-Marie, nous savons qu’il a été une référence pour les missionnaires, puisque le père Martin Bouvart y fait allusion dans son mémoire consacré à la chapelle de Notre-Dame de Lorette en 1675.

L’exemplaire de La Santa Casa abbellita fait partie de la centaine de livres du Collège de Québec que conserve aujourd’hui la Bibliothèque de la Compagnie de Jésus. Notre passage à la bibliothèque nous permettra de revisiter l’histoire de la Lorette du Canada, mais aussi de nous intéresser à quelques exemplaires survivants de la première bibliothèque de Nouvelle-France.

Une conférence présentée par la SHM.


Titulaire d’un doctorat en études françaises de l’Université de Montréal, également diplômée en sciences de l’information, Johanne Biron est chercheuse indépendante. Elle a été chargée de cours aux départements d’études françaises de l’Université de Montréal et de l’Université Concordia, professeure de littérature au Collège Jean-de-Brébeuf (1987-2006), puis directrice de la Bibliothèque de la Compagnie de Jésus (2006-2012).

Elle est l’auteure de plusieurs articles sur les collections des jésuites du Québec. Elle a participé à la fondation et aux travaux du Groupe de recherche multidisciplinaire de Montréal sur les livres anciens (XVe-XVIIIe siècles), et a collaboré, entre 2010 et 2020, au projet d’inventaire des imprimés anciens conservés au Québec (IMAQ). Ses recherches actuelles portent sur Jeanne Mance, Marie-Claire Daveluy et l’Institut des Sœurs adoratrices du Précieux-Sang, première communauté de vie contemplative fondée au Canada.

Bibliothèque de la Compagnie de Jésus
Collège Jean-de-Brébeuf
Pavillon Gabriel-Lalemant (pavillon G)
5625, avenue Decelles (porte 1)

Les participants sont priés de se présenter vers 13h30 au 5625, avenue Decelles (porte 1) du pavillon Gabriel-Lalemant du collège Jean-de-Brébeuf. Des sièges sont disponibles près de la réception. À 13h45, le responsable de la Bibliothèque de la Compagnie de Jésus viendra chercher les personnes présentes à la réception pour les accompagner à la bibliothèque (local B4.25). Veuillez noter qu’en cas de retard il ne sera pas possible de rejoindre le groupe.

Tous les sacs et manteaux devront être laissés à l’entrée de la bibliothèque. Il est interdit d’apporter de la nourriture et des boissons dans la bibliothèque.

Réservez votre place en ligne à cette adresse. Gratuit pour les membres de la SHM, 5$ pour les non-membres.

Plan du campus : Plan du campus : https://www.brebeuf.qc.ca/plan-du-campus/

Fiche pratique

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