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Archive mensuelle janvier 2019

Nazaire Dubois

1911-1916

L’abbé Nazaire Dubois militera activement pour l’instruction obligatoire au Québec, malgré l’opposition des évêques.

Né à Sainte-Thérèse, successeur de l’abbé Verreau au poste de principale de l’École normale Jacques-Cartier, poste qu’il occupe jusqu’en 1912, l’abbé Nazaire Dubois (1869-1955) remplace Louis-Wilfrid Sicotte à la présidence de la SHM pendant cinq ans.

Éducateur renommé, il siègera au Conseil de l’Instruction publique où il fera de l’uniformisation des manuels scolaires à Montréal son cheval de bataille tout en militant activement pour l’instruction obligatoire, cause qu’il défend malgré l’opposition des évêques.

Louis-Wilfrid Sicotte

1906-1911

Homme de loi, il est nommé juge à la Cour des sessions de la paix en 1885 et sera l’un des organisateurs du musée du château Ramezay.

Homme de loi né en 1838 dans la seigneurie de Boucherville, il est secrétaire particulier de George-Étienne Cartier pendant dix ans, de 1856 à 1866. Il sera nommé juge à la Cour des sessions de la paix en 1885 et le demeure jusqu’à sa mort en 1911.

En plus d’être un des principaux organisateurs du musée du château Ramezay, on le retrouve aussi à la présidence de la Société de numismatique et d’archéologie de Montréal.

Louis-François-George Baby

1901-1906

Louis-François George Baby a été un des membres fondateurs de la Société et son premier secrétaire.

Louis-François-George Baby (1832-1906) a été le premier secrétaire de la SHM. En plus d’être un des membres fondateurs de la Société historique de Montréal, il préside également la Société de numismatique et d’archéologie de Montréal de 1884 à sa mort.

Catholique ultramontain intransigeant, il demeura toute sa vie fidèle à la devise qu’il s’était fixée durant ses études: «Mon Dieu, mon devoir, ma patrie». Il deviendra d’ailleurs l’un des intimes de l’évêque Bourget, endossant sans compromis la doctrine ultramontaine de la suprématie de l’Église sur l’État.

Avocat, juge, homme politique et collectionneur de renom, il cède au collège de Joliette l’une des plus belles collections de monnaies et de médailles au Canada. De plus, il lègue à l’Université de Montréal des centaines d’ouvrages sur l’histoire du Canada et plus de 20 000 documents d’archives (Collection Baby). Homme politique proche de Georges-Étienne Cartier, il se présente dans le comté de Joliette en 1867. Défait il se présente à nouveau en 1872 et est élu. Il sera ministre dans le cabinet de John A. Macdonald et sera ensuite nommé juge à la Cour supérieur du Québec.

À l’automne 2006, l’Université de Montréal célébrait le centenaire du legs de la plus précieuse collection de ses archives et la Division des archives et le Service des livres rares et collections de l’UdeM ont aussi organisé une série de conférences pour souligner l’apport déterminant de ce mécène.

Hospice-Anthelme Verreau

1859-1901

C’est sous la présidence de l’abbé Verreau que débute la publication des Mémoires de la société.

À l’âge de trente ans, le 14 janvier 1859, ce jeune abbé est élu unanimement à la présidence de la SHM en remplacement de Jacques Viger, décédé en janvier 1859. Dès la première année de sa présidence, l’abbé Verreau prit l’habitude de placer la Société sous le patronage de hautes personnalités. Louis-H. LaFontaine, Denis-Benjamin Viger, George-É. Cartier, P.-J.-O. Chauveau, le cardinal Taschereau de Québec se virent successivement offrir le titre de «Patrons» de la Société. Pour cette raison, durant sa présidence, la Société est surtout demeurée un groupe élitiste de notables bien-pensants (avocats, juges, notaires, médecins, journalistes et membres du clergé).

Éducateur et historien, l’abbé Hospice-Anthelme Verreau (1828-1901) est nommé premier principal de l’École normale Jacques-Cartier inaugurée en 1857 en présence de Jacques Viger, une des trois premières écoles normales d’État au Québec. Il en assume la direction jusqu’à sa mort en 1901. Il est l’auteur de plusieurs études historiques et c’est lui qui initie la publication des Mémoires de la société dont il assume la présidence pendant 42 années.

Terrassé par une congestion cérébrale, dans la nuit du 7 au 8 mai 1901, l’abbé Verreau décédait une semaine plus tard, à l’âge de 73 ans. À la fin des années trente, la Commission des Écoles catholiques de Montréal donna le nom «Anthème-Verreau» à une école de garçons de la rue Chambord (No 6560), dans la paroisse Saint-Ambroise. L’inscription «Anthème-Verreau» est toujours bien visible au fronton de l’immeuble, même s’il n’est plus officiellement désigné sous ce nom.

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