Consultez ici la liste de nos conférences et du reste de nos activités.
Marie-Marthe Lemire (1935-2018), une infirmière retraitée demeurant à Terrebonne, a légué à la Société historique de Montréal une somme d’argent pour la création de bourses d’études. La Société historique de Montréal profite de ce legs pour souligner l’importance des recherches universitaires dans le domaine de l’histoire de Montréal, en offrant annuellement une bourse de 2 500$1 aux étudiantes et étudiants à la maîtrise ou au doctorat, qui travaillent sur l’histoire montréalaise.
Critères d’admissibilité
Afin d’être éligible au concours,
– La personne doit être inscrite à la maîtrise ou au doctorat dans une
université reconnue. Elle doit avoir commencé son programme et prévoir
poursuivre durant deux sessions consécutives ;
– La personne s’engage à diffuser ses résultats de recherche en français (article scientifique en français accepté) ;
– La personne s’engage à écrire un rapport d’utilisation de la bourse après 1 an et s’engage à remettre un rapport final au terme de sa recherche.
Candidatures
Le dossier de candidature doit comprendre :
– Une lettre de motivation. La lettre de motivation doit inclure un résumé de la proposition de recherche (qui comprend l’énoncé des buts, la méthodologie envisagée ainsi que les résultats attendus) ;
– Un curriculum vitae détaillé ;
– Deux lettres de recommandation, mettant en évidence le potentiel de recherche de la candidate ou du candidat, envoyées directement à la Société historique de Montréal par les signataires ;
– Les preuves d’études (et permis d’études pour les étudiants étrangers). Les photocopies sont acceptées ;
– Les relevés de notes universitaires.
Pour participer au concours, il suffit de faire parvenir son dossier de candidature ainsi que les lettres de références, au plus tard le 15 avril 2022, par courriel (Objet – Bourse Marie-Marthe Lemire 2022) :
info@sociétéhistoriquedemontreal.org
Ou par courrier à :
Société historique de Montréal – Bourse Marie-Marthe Lemire 2022
Case postale 55017
Boite Postale Notre-Dame
Montréal, (QC), H2Y 4A7
Marie-Claire Daveluy (1880-1968) : une femme à la table des historiens par Louise Bienvenue. Conférence sur la première historienne laïque du Québec francophone.
Historienne et femme de lettres, Marie-Claire Daveluy (1880-1968) est une figure reconnue et célébrée de son époque. Sa contribution au développement culturel du Canada français est remarquable. Vedette de la littérature de jeunesse avec les Aventures de Perrine et de Charlot, pionnière du monde de la bibliothéconomie, la Montréalaise est aussi, vraisemblablement, la première historienne laïque du Québec francophone. Son entrée à la Société historique de Montréal, en 1917, constitue un moment marquant pour les femmes dans la profession.
Les écrits de Marie-Claire Daveluy sur la société de Ville- Marie du 17e siècle et sur la figure de Jeanne Mance, en particulier, expriment son engagement féministe, sa ferveur patriotique et son attachement à la foi catholique. L’insistance de cette autrice à faire connaître la contribution des femmes à l’histoire nationale est assurément une caractéristique de son travail.
Celle qui contribue à la Revue d’histoire de l’Amérique française dans l’après-guerre revendiquera toujours pour son métier les plus hauts standards de rigueur. Elle ouvre la voie aux femmes dans ce monde de la recherche historique jusqu’alors conçu comme une chasse-gardée masculine.
Une conférence présentée par la SHM.
Louise Bienvenue est professeure titulaire au département d’histoire de l’Université de Sherbrooke. Ses recherches récentes de portent sur l’histoire des femmes et du genre, l’histoire de l’éducation et l’historiographie québécoise. En 2023, elle a publié, avec François-Olivier Dorais, l’ouvrage Profession historienne ? (Les Presses de l’Université Laval) portant sur la contribution des femmes à l’écriture historique.
Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
Samedi 18 janvier 2025 à 14h (entrée gratuite pour les membres de la SHM, 5$ pour les non-membres)
Fiche pratique
Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5
Gabriel Sagard « face » aux jésuites : d’une coopération missionnaire à un discours d’autodéfense par Madeleine Savart. Conférence sur comment Sagard prend la parole en son propre nom pour défendre son ordre.
L’ordre de la Compagnie de Jésus est très largement associé à l’évangélisation des populations autochtones en Nouvelle-France. Cependant, au début du XVIIe siècle, capucins et récollets sont également sur place. Nous proposons ici de nous intéresser à la figure de Gabriel Sagard, récollet missionnaire en Nouvelle-France au début des années 1620 et auteur de deux ouvrages sur son expérience missionnaire et sur la région.
Nous nous arrêterons tout d’abord à ce qu’on sait de lui alors qu’il se trouve en Nouvelle-France et de sa collaboration avec les missionnaire jésuites également présents. Nous envisagerons ensuite la manière dont il prend la parole en son propre nom pour défendre son ordre, lorsque celui est exclu de l’entreprise missionnaire et coloniale de Nouvelle-France. Au départ, il ne s’attaque pas ad nominem aux jésuites, mais propose plutôt un tableau un peu différent, plus synthétique, de son expérience et de ses observations. Son ordre n’étant cependant pas autorisé à revenir, son ton se modifie dans son ouvrage suivant, illustrant son aigreur vis-à-vis du pouvoir royal français.
Cette conférence permettra de faire connaître cet auteur, souvent passé au second plan derrière les missionnaires jésuites auteurs de relations annuelles, et de mieux comprendre les débuts de la présence missionnaire au Canada et de la colonisation française de cette région.
Une conférence présentée par la SHM.
Madeleine Savart (PhD) étudie les représentations des langues dans les récits de voyage au XVIIe siècle : elle s’intéresse particulièrement aux rapports entre langues orales et transcription écrite, ainsi qu’aux dialogues de ces représentations avec l’imaginaire langagier français de la même époque. Elle a été chargée de cours à l’Université de Montréal, à l’Université Jean Monnet (France) et à McGill University et enseigne actuellement au niveau collégial.
Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
Samedi 7 décembre 2024 à 14h (entrée gratuite pour les membres de la SHM, 5$ pour les non-membres)
Fiche pratique
Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5