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Nos conférences

Madame de La Peltrie : fondatrice méconnue et amie de Jeanne Mance (1603 à 1671)

Madame de La Peltrie : fondatrice méconnue et amie de Jeanne Mance (1603 à 1671). Conférence de Roger Barrette sur Madeleine de Chauvigny, une remarquable oubliée.

Attention : lieu différent. La conférence a lieu au Site historique Marguerite-Bourgeoys.

Madeleine de Chauvigny est une remarquable oubliée. Cette conférence apporte des éclairages sur cette femme d’exception.

Quels évènements ont marqué sa vie tumultueuse en France ? D’où provenait sa fortune ? Pourquoi voulait-elle fonder la première école pour jeunes amérindiennes en Amérique du Nord ? Quels écueils a-t-elle dû surmonter ? Comment se sont manifestées ses amitiés durables avec Marie-de-l’Incarnation et avec Jeanne Mance ? Est-ce vrai qu’elle était aux côtés de Maisonneuve lors de la fondation de Ville-Marie en 1642 ? Roger Barrette répondra à toutes ces questions.

Une conférence présentée par la SHM.


Historien et auteur, Roger Barrette enseigne régulièrement à l’Université Laval. Précédemment, il a été professeur d’histoire à l’UQTR et l’un des rédacteurs du journal historique Le Boréal Express. Il a signé plusieurs biographies dans le Dictionnaire biographique du Canada (DBC). Spécialiste du général de Gaulle, il a publié en 2019 un livre louangé par la critique : De Gaulle, Les 75 déclarations qui ont marqué le Québec. Il est secrétaire général de la Commission de la mémoire franco-québécoise (CMFQ). 

Site historique Marguerite-Bourgeoys

Samedi 22 mars 2025 à 14h (entrée gratuite pour les membres de la Société historique de Montréal, 5$ pour les non-membres)

400 Rue Saint-Paul E, Montréal, QC H2Y 1H4

Accessible via le métro champs-de-mars. Les visiteurs n’auront qu’à se présenter à la boutique du musée qui se trouve en haut des escaliers au bout du couloir lorsqu’ils entrent.

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Les arts diaboliques et la vie quotidienne en Nouvelle-France : une microhistoire

une affiche de Charlotte Mayol

Les arts diaboliques et la vie quotidienne en Nouvelle-France : une microhistoire par Mairi Cowan. Conférence sur une possession diabolique en Nouvelle-France.

À l’automne 1660, après le départ des vaisseaux de Québec pour leur voyage transatlantique, les habitants de la petite ville commencent à s’inquiéter de la présence de forces maléfiques dans leur colonie. Ils voient dans le ciel des présages funestes. Selon une religieuse, des sorciers et magiciens sont arrivés dans le pays, dont l’un emploie les ruses de son art diabolique. Ensuite, une jeune domestique rencontre des démons sous diverses formes terrifiantes… et elle identifie un meunier comme le sorcier responsable de leur apparition.

À mesure que les rapports sur la sorcellerie et l’infestation démoniaque circulent, les colons produisent les documents qui constituent aujourd’hui des sources précieuses pour comprendre la vie quotidienne en Nouvelle-France. On y trouve des détails sur la migration, la famille, le travail, la santé, ainsi qu’une nouvelle perspective sur les angoisses d’une colonie précaire.

Une conférence présentée par la SHM en partenariat avec le musée Pointe-à-Callière.


Mairi Cowan est professeure associée au Department of Historical Studies à l’Université de Toronto Mississauga. Ses recherches portent sur l’histoire sociale et religieuse de l’Écosse et de la Nouvelle-France. Sa monographe la plus récente, The Possession of Barbe Hallay: Diabolical Arts and Daily Life in Early Canada (McGill-Queen’s University Press, 2022), est une microhistoire d’un cas d’ensorcellement et de possession démoniaque en Nouvelle-France.

Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal

Samedi 22 février 2025 à 14h (entrée gratuite pour les membres de la SHM, 5$ pour les non-membres)

Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

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Marie-Claire Daveluy (1880-1968) : une femme à la table des historiens

une affiche de Charlotte Mayol

Marie-Claire Daveluy (1880-1968) : une femme à la table des historiens par Louise Bienvenue. Conférence sur  la première historienne laïque du Québec francophone.

Historienne et femme de lettres, Marie-Claire Daveluy (1880-1968) est une figure reconnue et célébrée de son époque. Sa contribution au développement culturel du Canada français est remarquable. Vedette de la littérature de jeunesse avec les Aventures de Perrine et de Charlot, pionnière du monde de la bibliothéconomie, la Montréalaise est aussi, vraisemblablement, la première historienne laïque du Québec francophone. Son entrée à la Société historique de Montréal, en 1917, constitue un moment marquant pour les femmes dans la profession.

Les écrits de Marie-Claire Daveluy sur la société de Ville- Marie du 17e siècle et sur la figure de Jeanne Mance, en particulier, expriment son engagement féministe, sa ferveur patriotique et son attachement à la foi catholique. L’insistance de cette autrice à faire connaître la contribution des femmes à l’histoire nationale est assurément une caractéristique de son travail.

Celle qui contribue à la Revue d’histoire de l’Amérique française dans l’après-guerre revendiquera toujours pour son métier les plus hauts standards de rigueur. Elle ouvre la voie aux femmes dans ce monde de la recherche historique jusqu’alors conçu comme une chasse-gardée masculine.

Une conférence présentée par la SHM.


Louise Bienvenue est professeure titulaire au département d’histoire de l’Université de Sherbrooke. Ses recherches récentes de portent sur l’histoire des femmes et du genre, l’histoire de l’éducation et l’historiographie québécoise. En 2023, elle a publié, avec François-Olivier Dorais, l’ouvrage Profession historienne ? (Les Presses de l’Université Laval) portant sur la contribution des femmes à l’écriture historique.

Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal

Samedi 18 janvier 2025 à 14h (entrée gratuite pour les membres de la SHM, 5$ pour les non-membres)

Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

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Gabriel Sagard « face » aux jésuites : d’une coopération missionnaire à un discours d’autodéfense

une affiche de Charlotte Mayol

Gabriel Sagard « face » aux jésuites : d’une coopération missionnaire à un discours d’autodéfense par Madeleine Savart. Conférence sur comment Sagard prend la parole en son propre nom pour défendre son ordre.

L’ordre de la Compagnie de Jésus est très largement associé à l’évangélisation des populations autochtones en Nouvelle-France. Cependant, au début du XVIIe siècle, capucins et récollets sont également sur place. Nous proposons ici de nous intéresser à la figure de Gabriel Sagard, récollet missionnaire en Nouvelle-France au début des années 1620 et auteur de deux ouvrages sur son expérience missionnaire et sur la région.

Nous nous arrêterons tout d’abord à ce qu’on sait de lui alors qu’il se trouve en Nouvelle-France et de sa collaboration avec les missionnaire jésuites également présents. Nous envisagerons ensuite la manière dont il prend la parole en son propre nom pour défendre son ordre, lorsque celui est exclu de l’entreprise missionnaire et coloniale de Nouvelle-France. Au départ, il ne s’attaque pas ad nominem aux jésuites, mais propose plutôt un tableau un peu différent, plus synthétique, de son expérience et de ses observations. Son ordre n’étant cependant pas autorisé à revenir, son ton se modifie dans son ouvrage suivant, illustrant son aigreur vis-à-vis du pouvoir royal français.

Cette conférence permettra de faire connaître cet auteur, souvent passé au second plan derrière les missionnaires jésuites auteurs de relations annuelles, et de mieux comprendre les débuts de la présence missionnaire au Canada et de la colonisation française de cette région.

Une conférence présentée par la SHM.


Madeleine Savart (PhD) étudie les représentations des langues dans les récits de voyage au XVIIe siècle : elle s’intéresse particulièrement aux rapports entre langues orales et transcription écrite, ainsi qu’aux dialogues de ces représentations avec l’imaginaire langagier français de la même époque. Elle a été chargée de cours à l’Université de Montréal, à l’Université Jean Monnet (France) et à McGill University et enseigne actuellement au niveau collégial.

Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal

Samedi 7 décembre 2024 à 14h (entrée gratuite pour les membres de la SHM, 5$ pour les non-membres)

Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

Fiche pratique
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